Sthāna – La loge

Les trois Dosha(s) circulent dans tout notre corps et dans la nature, notamment dans les plantes.

Cependant, chacun d’entre eux dispose d’une « loge », appelée Sthāna, où ils élaborent leur équilibre et maintiennent leur état physiologique respectif.

शारीर स्थान – Śarīra Sthāna – Loges dans le corps humains

1 – Kapha réside dans la partie haute de notre corps jusqu’à notre estomac. Notre cerveau qui ressemble à un yaourt qui baigne dans le liquide cérébro-spinal symbolise bien Kapha Dosha. Tout excès de Kapha se manifestera majoritairement dans la partie haute du corps par un excès d’humidité et de lourdeur, particulièrement dans la sphère ORL.

2 – Pitta réside au niveau du tube digestif au centre de notre corps. Cependant, Pitta a des résidences secondaires parmi lesquelles la peau, le sang et nos yeux qui sont une représentation parfaite de Pitta avec les deux éléments, feu pour la vision, et eau pour le liquide lacrymal, indispensable pour que l’œil ne brûle pas.

3 – Vāta réside dans la partie basse, dans le grand colon et jusqu’aux extrémités du corps. Il a aussi des résidences secondaires comme les oreilles et les os.

Donc, pour traiter une aggravation, appelée Sañcaya, ou même un débordement, appelé Prasara, d’un Dosha chez l’être humain, il faut agir principalement sur sa loge.

 

पौदा स्थान – Paudā Sthāna – Loges dans une plante

1 – Les sommités fleuries sont la partie Vāta de la plante. Les fleurs sont légères, les essences subtiles se diffusent facilement dans l’air. Selon les principes de l’herboristerie en Ayurvéda, on ne fait jamais bouillir une fleur.

2 – Les tiges et les feuilles, situées au milieu d’une plante, sont la loge de Pitta. Les épines de certaines fleurs sont localisées sur les tiges et correspondent à une manifestation de l’élément feu au sein d’une plante. Les feuilles sont le siège de la photosynthèse, la digestion de la lumière.

3 – Les racines des plantes sont la loge de Kapha. L’obscurité et l’humidité de la terre entraînent des qualités lourdes et onctueuses qui sont excellentes pour traiter le Vāta de l’être humain. A l’inverse des fleurs, il faut faire bouillir les racines, effectuer une décoction, pour extraire les principes actifs d’une racine.


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