Les qualités de l’été

La qualité absorbante de l’élément air, couplée à la force d’extraction du soleil, provoque une sécheresse qui s’accroit progressivement de la fin de l’hiver jusqu’à l’été.

Cette dynamique amoindrit la force (bala) des individus et l’Āyurveda veille à nous protéger d’un assèchement trop important avec 4 recommandations :

1 – Le sommeil

La nuit est une période d’aggravation naturelle de Kapha Dosha faisant du sommeil la première mesure hydratante de l’été.

En raison de l’activation de Vyāna Vayu cette saison est une période de mouvement vers l’extérieur où Rajas est très présent. Cette dynamique peut engendrer des troubles du sommeil liés à Pitta appelés « Alpanidratā ». Les symptômes se traduisent par un sommeil léger, peu réparateur associé à une chaleur mentale avec beaucoup d’émotions.

Afin d’éviter d’avoir un sommeil agité et chaud, il est conseillé de dormir en s’exposant à la lumière de la lune pour bénéficier de sa qualité Saumya, fraîche et hydratante. Au coucher, l’application d’une huile de nature froide comme celle de coco, ou de l’eau de rose, permet d’apaiser la chaleur accumulée en journée.

Il est recommandé de dormir à proximité de fleurs fraîches. Une mesure simple consiste à faire tremper des pétales dans un bol d’eau à côté de notre lit.

Il est important de pratiquer des prāṇayāma(s) doux, sans pomper le nombril, pour ne pas augmenter la chaleur.

2 – La sieste

L’aggravation de Kapha que provoque la sieste en journée est aussi un moyen de pallier l’assèchement de cette saison.

Les textes conseillent de la pratiquer dans des endroits rafraichissant comme les forêts ou à proximité d’un lac.

3 – Rapports sexuels

En raison de leur nature asséchante et de la force qu’ils demandent, les rapports sexuels sont à limiter durant cette saison étant donné qu’Ojas, l’entité permettant d’hydrater le corps en profondeur, s’affaiblit et s’assèche lors des rapports.

4 – Alimentation

La nourriture consommée le soir doit être de nature rafraichissante et onctueuse.

L’utilisation de la saveur sucrée (Madhura) est idéale.

Etant lourde, cette saveur doit être cuisiner sous forme Peyā, c’est-à-dire liquide pour ne pas saturer le feu digestif.


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