La santé : un équilibre fragile

La santé est le résultat de notre capacité de notre mental à respecter :
  • nos besoins naturels
  • la saison

Rajas

 

Cependant, Rajas nous détourne de cette capacité.
La nature Rajasique du mental nous pousse à multiplier nos expériences pour ressentir des sensations ainsi qu’à s’agiter à propos du passé ou du futur.
Cette multiplication de pensées et d’actions, toutes en même temps, empêche d’être efficace en se concentrant sur une seule intention et une seule action à la fois.

Vāta et Rajas

En fait, c’est l’excès de Vāta dans l’organisme qui pollue Rajas.
« Là où Vāta est en mouvement, l’esprit est en mouvement.
Là où Vāta est calme, l’esprit est calme.
Celui qui contrôle le souffle contrôle Vāta et atteint la stabilité de la conscience. »
Hatha Yoga Pradipika, 2/2
L’un des moyens d’expression de Vāta est le souffle appeler śvāsa.
Lorsque notre mental s’agite, notre respiration devient irrégulière, courte et rapide.
Le fait d’adopter une respiration régulière, ou simplement d’observer le souffle, permet de calmer l’agitation du mental et de réguler la dynamique de Rajas et ainsi, nous pouvons respecter :

1 – Les Vega(s)

Une des principales cause des maladies est la retenu des Vega(s), nos urgences naturelles telles que l’envie d’uriner, d’aller à la selle, boire, manger, et surtout dormir.
Lorsque le mental, pris par sa dispersion, retient les besoins naturels, cela créé un blocage au sein de la structure des cinq mouvements, les Vāyu(s), ce qui déséquilibre Vāta et en conséquence augmente Rajas, engendrant un cercle vicieux d’agitation.

2 – La saison

Chaque saison porte en elle une dynamique et le fait d’adapter notre rythme à la saison et non pas à nos désirs permet au corps de garder un équilibre physiologique à moindre coût.
A la fin de l’automne Samana Vāyu, une force centripète, se met en mouvement pour amener la chaleur au centre de l’organisme. Cette force pousse à réduire l’agitation musculaire au cœur de l’hiver.
Ainsi, pour un sportif, par définition sous l’emprise de Rajas, continuer un entrainement très intensif en décembre sollicite trop l’organisme qui s’affaiblit en conséquence, augmentant le risque de blessure.

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