Le cœur du fœtus est relié au cœur de la mère par les canaux chargés de transporter les matières nutritives appelées Rasavāhī. C’est par ces canaux que les désirs de l’enfant deviennent les désirs de la mère, les fameuses « envies des femmes enceintes ».
कोष्ठ – Koṣṭha – cavité – se prononce « koshtha ». L’observation de nos selles nous permet de déterminer une aggravation de l’un de nos doṣa.
Bodhaka Kapha goûte et analyse les aliments que nous ingérons. Cette entité va ensuite informer l’ensemble des acteurs de la digestion des qualités (Guna) présentes dans l’aliment que nous sommes en train de mâcher.
Certains auteurs en Āyurveda expliquent même que grâce à ce phénomène, l’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes, l’une des fonctions du cycle menstruel étant d’éliminer les toxines (Āma) accumulées dans le corps et les déchets (Mala) de type Pitta.
L’écologie devient enfin populaire, pourtant, cette conscience était déjà un thème majeur des anciens textes de l’Āyurveda.
« L’Āyurveda fournit une connaissance :
– de l’étiologie (Hetu),
– la symptomatologie (Rūpa)
– et de la thérapeutique (Auṣadha).
Ces trois piliers du savoir médical concernent autant les individus en bonne santé que les malades. Ils sont éternels et ont été révélés par Brahma dès l’origine. » Ca.Su 1 / 24
