Ne vous retenez pas !

Notre organisme utilise des mouvements afin de déclencher une évacuation des déchets et des tensions.

Ces urgences naturelles sont les prouts, les selles, l’urine, l’envie d’éternuer, la soif, la faim, le sommeil, la toux, les soupirs, les bâillements, les larmes, le vomissement et l’évacuation du sperme.

Ces mouvements ne doivent pas être retenus parce qu’ils permettent de rétablir l’équilibre et la cohésion des Vāyu(s).

Les retenir aggraverait Vāta.

Mise à part les règles de politesse, lorsqu’un prout est retenu, Vāta Dosha s’aggrave dans l’intestin et le gaz peut être absorbé dans le sang et corrompre son acidité, créant un déséquilibre de Rakta.

Le gaz sera donc évacué par la respiration, créant une mauvaise haleine.

De plus, retenir un prout entraine ballonnements, douleurs abdominales, fatigue, constipation ainsi que des difficultés à uriner.

Enfin le retour des gaz peut impacter la valve iléo-caecale qui fait la jonction avec l’intestin grêle.

Si cette valve devient poreuse, de lourdes pathologies comme le SIBO survient, c’est à dire une augmentation du nombre de bactéries dans l’intestin grêle.

A noter que si les gaz sont odorants, c’est le signe de la présence d’Āma et d’une fermentation dans l’intestin.

Se retenir d’aller aux toilettes pour terminer un travail engendre une pression importante de Vāta dans le système digestif qui peut aussi engendrer des douleurs et tension dans les articulations et les muscles notamment le bas du dos, les hanches et le bassin.

Vouloir cacher ses émotions est une erreur pour la santé alors que les larmes et les pleurs engendrent un nettoyage spontané du liquide lacrymale, active l’expectoration et une excrétion de mucus par le nez.

De plus, les sanglots et les bruits lors des pleurs relâchent les tensions et réalisent un massage interne des organes.

Retenir l’envie de pleurer engendre les déséquilibres tels que :

Il est important de ne pas retenir nos urgences.

Beaucoup de nos maladies sont causées par la retenue des Vega(s).