La vitalité ou l’art de maintenir l’équilibre

धर्म – Dharma – Lois de la nature

Il est important de comprendre que l’immunité dépend de l’individu et de son contexte. Effectivement, notre environnement contient des qualités (Gunas) bien précises durant un moment bien précis (Kala). L’Ayurvéda nous invite à retrouver cette connexion à notre entourage pour préserver notre santé. Nos doshas peuvent varier en fonction de notre environnement (Vikruti).

Voici quelques facteurs ayant un impact sur leur variation

  • Le facteur temps (moment de la journée, âge, saison)
  • Notre comportement (manger trop, sans conscience, agitation)
  • L’endroit (nature, en voyage, au travail, chez soi)
  • La vitalité est donc la capacité de notre corps à maintenir un état d’équilibre malgré les déséquilibres environnant.

आम – Āma – Purée de nutriments non digérés

L’accumulation de Āma peut encombrer et obstruer le système digestif, les śrotas et les tissus du corps. Cette obstruction empêche le corps d’évacuer correctement les déchets et peut bloquer la circulation de Vāta. En étant bloqué, Vāta peut assécher Rasa dāthu (liquide intra et extracellulaire) et le priver de sa fonction d’échange avec l’ensemble de notre corps.

Cette perte de mouvement interne fragilise notre terrain qui devient plus propice à développer la maladie. Un excès d’Āma peut donner lieu à une fatigue chronique et des difficultés à se réveiller le matin.

ब्रह्मचर्य – Brahmacharya – Excès

« Tout excès : d’exercices physiques, de veilles, de voyages, de rapports sexuels, de paroles et d’actes précipités ou impatients détruisent la personne comme un lion essayant d’attaquer un éléphant » (Ashtanga Hridaya.Sutrasthana 2/15)

On dit que Ojas est le résultat des 7 dhātus. Or le dernier dhatu est Shukra dhātu, le tissu reproducteur. La qualité et la disponibilité de celui-ci conditionne donc la quantité d’Ojas dont le corps peut disposer. Un excès de relation sexuelle aura tendance à affaiblir Shukra dhātu, donc Ojas.

De manière générale, tout excès et non respect des quantités de la consommation d’un aliment, d’une activité, engendre la maladie. Même le meilleur des aliments peut devenir toxine si les quantités ne sont pas respectées.

Ainsi, pour davantage de vitalité

 


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